dimanche 24 février 2013

Pier Paolo Pasolini


L'Ange reste à jamais invisible !


Mystère

Tous les matins du monde de Corneau
J’ose lever les yeux
sur les cimes sèches des arbres,
vers le Seigneur invisible, mais sa lumière
ne cesse de briller immense.


De toutes les choses que je sais
une seule m’est présente au cœur :
je suis jeune, vivant, abandonné,
corps de désir consumé.


 Je m’arrête un moment sur l’herbe
de la rive, entre les arbres nus,
puis je marche, j’avance sous les nuages

Pier Paolo Pasolini

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