dimanche 3 février 2013

Thierry Metz


Le miroir d'Orphée tient dans l'intime du regard....

La frontière de l'aube de Philippe Garrel


Orphée dans la Marne, avec de plus en plus de choses, avec de moins en moins d'êtres, séparé non par ce qu'on a mais par ce qu'on est.
L'Orphée de tous ces instants, en recherche, en quête... qui n'a peut-être plus envie de se retourner. L'ayant devant lui, le miroir qui s'efface.
Aller, c'est aller avec la mère. C'est l'approcher autant de la voix que du corps.
Mais son fils est mort et je dois aller.
Pourquoi cette autre noce ?
Trop certaine aura été cette langue qui n'est, peut-être, que le prototype d'une autre.
Mais il y a heureusement aussi ce qui en exprime l'œuvre. Et c'est cette condition qui permet d'aller et, peut-être, de revenir.
Je n'emporte rien puisque tout tient dans l'intime et immense espace du regard.
Des instants de ciel sans les pas.

Thierry Metz Carnet d’Orphée .

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